Tu es venu du silence des cieux,
Porté par l’ombre d’un souffle ancien.
Ton cœur battant a parlé dans les lieux
Que seuls les anges visitent sans rien.
Ton corps si pur, fragile et déjà sage,
A fait plier le temps sous sa clarté.
Et dans nos bras s’est gravé le passage
D’un monde en toi venu nous visiter.
Tout s’est ouvert : nos doutes, nos prières,
Nos vies tissées de larmes et d’amour.
Tu as donné, sans savoir, sans frontières,
Un sens profond à l’éclat de nos jours.
Sois ce mystère au creux de notre veille,
Cette étincelle entre ciel et chemin.
Sois l’invisible au bord de nos merveilles,
L’éternité cachée dans une main.
Vincent